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dimanche 13 mars 2011

Fin "d'année scolaire"

Je n'aime pas les fins "d'année scolaire", 

Après :
  • avoir passé plusieurs mois, ensemble ;
  • être devenus complices ;
  • être de venu même très proche ;
  • avoir fait l'école buissonnière ensemble ;
  • avoir inventé des jeux rien que pour nous ;
  • avoir rêvé de refaire le monde ;
  • s'être languis l'un de l'autre pendant les vacances ;
  • nos excursions pour découvrir le monde ;
  • après nous être appris, connus, sus, explorés
sonne l'heure tant redoutée de la fin de l'année

Il va falloir:
  • rendre son tablier ;
  • rendre ses comptes ;
  • rendre les livres ;
  • rendre le matériel ;
  • se partager ou désigner le dépositaire des travaux communs ;
  • s'organiser pour garder les petits êtres adoptés ;
  • etc

La cloche va sonner la fin de "l'année"

Le dernier conseil de classe aura lieu vendredi 18 mars :

Avec un "expert neutre", nous allons
  • définir les points forts et les points d'améliorations ;
  • procéder à la clôture du compte de la coopérative  et à sa répartition ;
  • définir qui va garder quoi des réalisations communes
  • rendre des comptes ;
  • etc ...
C'est entendu, noté, commenté et ce sera jugé lors une date à venir !

Et puis c'est le désert des vacances, ce qui veut dire la même chose, à la prochaine rentrée, nous ne serons plus dans la même école, mais dans la même académie ! Quelle déchirure de ne pouvoir que t'apercevoir que lors des grandes réunions inter écoles, ou lors de voyages organisés par le CE (Conseils des Établissements), mais plus jamais nous n'userons nos fonds de pantalons, sur les mêmes chaises de mêmes classes. Fini les stages ensembles, les classes de mer, les classe de montagne, les classes de campagne... Fini tout ça, chacun va suivre sa voie, certains vont déménager sans regrets, d'autres vont rester et attendre le retour du prodigue

Fini,

F. I. N. I.


Rends moi ma main, reprends la tienne, mais oui, mais oui, l'école est finie

Je n'aime vraiment pas la fin de l'année scolaire

samedi 12 mars 2011

Les moyens de communication

Malgré la décision de divorcer par consentement mutuel, il n'y a pas toujours un réel consentement libre de chacune des parties. C'est plus pour une procédure simplifiée au coût mois élevé que cette forme de divorce est utilisée.

Dans l'attente du RDV chez l'avocat, la communication en vis à vis est impossible (j'ai peur de sa réaction), le téléphone impossible, sauf à faire voler des noms d'oiseaux vers l'une des parties. Seul, l'écrit électronique, messagerie internet - SMS restent le moyen d'échanger les points de vue. Mais la aussi, les phrases assassines trouvent leurs places.

Le courrier par voie postale ne comporte pas encore son lot de rejet

vendredi 11 mars 2011

Fibromyalgie et hyper sensibilité

Nous faisons partis des personnes qui doivent subir tous les malheurs pour que les autres "vivent" heureux".

Nous avons un avantage sur eux, nous savons ce qu'est le bonheur, car il est mis en perspective par nos difficultés et nous sommes en mesure, lorsqu'il se présente de l'apprécier et le vive pleinement

Bataille rangée entre le Coeur et la Raison

Depuis ce matin, c'est le cœur qui règne en maître absolu.
La raison bats en retraite.
Le moral est négatif, en dessous de 0/10. C'est horrible, je sais qu'on peut survivre à ça. C'est un vrai de champs de bataille. Les cartes sont truquées.

Je sais que le cœur sera battu en final par les faits réels, sans pouvoir êtres entendu parce qu'il sera bâillonné et bafoué. Quand elle me regarde, ce qui 'arrive que très rarement, c'est un visage de haine qu'elle me présente comme si je lui avais volé 30 ans de sa vie.

Je sais que lorsque la raison va reprendre les commandes, la vision de ce champs de bataille sera différente, que le temps fera son œuvre.

mardi 8 mars 2011

Officialiser la séparation

Nous avons décidé de valider cette séparation par un divorce par "consentement mutuel".

Face à l'immobilisme de ma future ex épouse, je dois engager moi même les démarches :
  • auprès d'un avocat commun pour limiter les frais et éviter une guerre par avocat interposés ;
  • auprès de l'assureur de la voiture qu'elle a gardé et utilise ;
  • auprès de la CPAM, CAF et mutuelle pour le rattachement de mes filles à mon identifiant ;
  • auprès de la banque pour annuler les procurations que je lui ai données et la clause bénéficiaire des produit d'assurance
  • auprès du notaire pour annuler la donation entre époux au dernier vivant ;
Je m'occupe de mes filles, de leurs études et de leurs inscriptions aux concours d'entrée dans les écoles de leur choix ;

Elle n'a pas fait son changement d'adresse, ni le suivi de son courrier à sa nouvelle adresse, aussi je reçoit son courrier que j'empile, mais elle ne me le demande pas. Je suis tenté de le remettre à la poste avec la mention "N'habite plus à l'adresse indiquée".

Une foi divorcée, elle veut conserver mon patronyme. Je m'y refuse !

dimanche 6 mars 2011

J'ai encore rêvé d'elle ...

J'entends encore mon épouse le soir, qui m'appelle pour venir me coucher. La nuit, ou le matin, je me réveille, je cherche la chaleur et les courbes de son corps, dans le lit près de mois. Elle est déjà levée. Non la réalité refait vite surface. Elle est partie et pour toujours. 

Je n'arrive pas à accepter cette désertion, la au moment ou je sort de la maladie. Au moment où le plus dur est passé et que je recommence une vie "normale".J'ai perdu mon épouse au moment ou je retrouve la santé.

Déjà, quand je me battais tous les jours contre cette maladie, quand je faisais mes exercices tous les jours, comme un forçat, elle me quittait déjà en élaborant son projet avec son ancien Directeur d'agence.

Je ne parviens pas à accepter ce départ au bout de trente ans. Je n'ai rien vu venir, tellement j'étais occupé à lutter durement, peut-être trop assidûment contre la maladie. Lorsque j'avais un doute, elle me rassurait en me disant que j'étais fatigué et que je me faisais du souci pour rien.

Dès que je suis seul, j'épluche des oignons, je pleure à ne plus pouvoir m'arrêter. Que ce soit en voiture, à la maison. lorsqu'il y a quelqu'un avec moi, je conserve ça pour moi, et je libère le flot de larmes dès que je le peut. Au volant, en conduite de nuit, le soir, la nuit, le matin, la journée. Dès que je ne suis plus sous surveillance d'un proche - mes filles - mes belles sœurs - mes parents et beaux parents.