J'entends encore mon épouse le soir, qui m'appelle pour venir me coucher. La nuit, ou le matin, je me réveille, je cherche la chaleur et les courbes de son corps, dans le lit près de mois. Elle est déjà levée. Non la réalité refait vite surface. Elle est partie et pour toujours.
Je n'arrive pas à accepter cette désertion, la au moment ou je sort de la maladie. Au moment où le plus dur est passé et que je recommence une vie "normale".J'ai perdu mon épouse au moment ou je retrouve la santé.
Déjà, quand je me battais tous les jours contre cette maladie, quand je faisais mes exercices tous les jours, comme un forçat, elle me quittait déjà en élaborant son projet avec son ancien Directeur d'agence.
Je ne parviens pas à accepter ce départ au bout de trente ans. Je n'ai rien vu venir, tellement j'étais occupé à lutter durement, peut-être trop assidûment contre la maladie. Lorsque j'avais un doute, elle me rassurait en me disant que j'étais fatigué et que je me faisais du souci pour rien.
Dès que je suis seul, j'épluche des oignons, je pleure à ne plus pouvoir m'arrêter. Que ce soit en voiture, à la maison. lorsqu'il y a quelqu'un avec moi, je conserve ça pour moi, et je libère le flot de larmes dès que je le peut. Au volant, en conduite de nuit, le soir, la nuit, le matin, la journée. Dès que je ne suis plus sous surveillance d'un proche - mes filles - mes belles sœurs - mes parents et beaux parents.
Bonsoir et Bon courage l'ami!
RépondreSupprimerJe ne sais pas quoi ajouter ...
Pense à te faire aider psychologiquement si tu en sens le besoin .
Si ça peut aider, 2 articles :
http://www.acsm-ca.qc.ca/virage/adulte-couple/comment-gerir.html
et
http://www.aide.ulaval.ca/sgc/pid/2318
oui, je sais c sûre mot est sûremment maladroit mais je ne sais pas comment t'aider...
Bon courage!